LGV sud-ouest : le président du Conseil régional d’Aquitaine, Alain Rousset conspué par les opposants

Publié le par claac- collectif de lutte anti-carrières des P-A

 

La LGV mobilise

manif bayonne antillgv


Au port, les manifestants anti-LGV se sont heurtés hier aux CRS

Ils étaient une soixantaine de manifestants anti-LGV à constituer un comité d'accueil pour Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, en visite dans la zone portuaire de Bayonne.

Rassemblés dans la cour du service du développement et des exploitations du port, ils forment une chaîne humaine et brandissent leurs banderoles sur lesquelles on peut lire : « Non à la LGV. Non à un projet dévastateur, inutile et dangereux ».

Pierre Recarte et Pancho Tellier, les auteurs du livre « Les Rails de la déraison », sont eux aussi présent.

« Nous allons remettre notre ouvrage à Alain Rousset, déclare Pancho Tellier. On y démonte les mécanismes qui ont justifié les projets de grande vitesse, bâtis sur des mensonges sur le plan écologique, social et économique. »

Mais à la place du président attendu, ce sont trois camions de CRS et deux voitures de police qui apparaissent. Après un moment de muette et mutuelle observation, les policiers rompent le rang les premiers, et s'introduisent dans l'enceinte où sont massés les manifestants. Ils se postent en silence derrière eux, et leur demandent de quitter les lieux.

Dans un même mouvement, et en signe d'insoumission, les indésirables s'assoient alors par terre, en se tenant fermement par les bras. Mais ils sont finalement évacués avec autorité par les forces de l'ordre. Certains tentent d'opposer une résistance, quelques esprits s'échauffent, mais le lieu est vidé sans incident majeur.

« Ce projet va coûter 5 000 euros par foyer fiscal, rappelle Victor Pachon, dans son mégaphone, alors que les manifestants forment à nouveau un demi-cercle à l'extérieur. Merci à M. Rousset et au groupe privé Vinci qui va s'en mettre plein les poches », conclut-il, amer. « Rousset, dégonflé ! » scandent quant à eux les manifestants en s'éloignant. Loin de s'avouer vaincus, ils ne comptent pas en rester là. Laissant les CRS derrière eux, qu'ils remercient « pour leur accueil chaleureux », ils comptent aller malgré tout à la rencontre d'Alain Rousset, qui mène sa visite de l'autre côté du port. (lire ci-dessous).

A. B.

 

Source : Sud Ouest 25 juillet 2011

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